Le Céreq, Centre d’études et de recherches sur les qualifications, s'est interrogé sur l'insertion professionnelle des apprentis et a publié une note pour répondre à ses interrogations.
L'apprentissage est devenu le cheval de bataille du gouvernement afin d'enrayer le chômage des jeunes. Cette voie d'étude qui allie formation théorique et formation pratique en entreprise semble faciliter l'insertion professionnelle des apprentis. Le Céreq a décidé de vérifier cette assertion en réalisant une étude dont il vient de publier les résultats. Ces derniers confirment que les jeunes en apprentissage ont plus de facilités à s'insérer sur le marché du travail en comparaison avec ceux de la voie scolaire. Pour autant cette insertion est à nuancer selon le niveau de diplôme.
Une meilleure insertion et de meilleurs salaires
Les chiffres confirment donc que chez les jeunes issus de l'apprentissage, les taux d'insertion sont supérieurs à ceux issus de la voie scolaire. Ainsi au niveau CAP 26 % des anciens apprentis sortis en 2010 étaient sans emploi trois ans après l'obtention de leur diplôlme, contre 11 % pour ceux diplômés en 2004. Chez leurs homologues de la voie scolaire, le chômage était de 35 % en 2010, et 21 % en 2004. Du côté des salaires, pour un niveau de diplôme donné, les apprentis touchent des salaires plus élevés que les jeunes issus de la voie scolaire. Par exemple le salaire médian des apprentis de Master pro est de 2 310 € contre 1 840 € pour les scolaires.
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