Secteurs où la mise en pratique est au cœur des métiers, l'hôtellerie et la restauration favorisent l'apprentissage. Cela transparaît tout à fait dans la récente étude réalisée par le Fafih.
C'est dans le cadre de sa mission auprès des partenaires sociaux des secteurs de l'Hôtellerie, de la Restauration et des activités de loisirs en matière de formation, que l'OPCA Fafih a demandé cette étude au CSA. Le but était d'interroger les professionnels des secteurs hôtellerie et restauration sur l'apprentissage. Ainsi 401 chefs d'entreprise disposant d'au moins 1 salarié ont été interrogés. Ceux-ci ont donné leurs avis, leurs préconisations.
Les résultats
Bien que les entreprises de la restauration soient plus nombreuses à faire appel à l'apprentissage, celles de l'hôtellerie ne sont pas en reste : près de 50% recrutent des apprentis. Cela se constate encore plus chez les entreprises de plus de 5 salariés. 76% des entreprises ont une bonne image de cette voie d'étude et indiquent favoriser l'apprentissage pour transmettre un savoir faire et faciliter l'insertion professionnelle des jeunes. Concernant les freins aux recrutements d'apprentis, sont évoquées des raisons réglementaires, administratives ou financières. 63% des interrogés s'aperçoivent souvent que les apprentis ne sont pas assez familier avec l'univers professionnel lorsqu'ils s'engagent en apprentissage. 55% pensent qu'un apprenti pourra occuper à son tour un poste de chef d'entreprise. Côté préconisations, 84% des chefs d'entreprises voudraient voir s’améliorer l'image de l'apprentissage en France, l'ouvrir à tous les métiers (78%) et faire en sorte de faciliter l'accès au transport et au logement aux apprentis (63%).