Pour certaines générations elle apparaît comme une voie de garage, mais pas pour les jeunes. Voilà ce qui ressort d'une récente étude sur la formation en apprentissage. Découvrez les résultats en détail.
Récemment une étude Opinion Way réalisée pour l'Agefa-PME a permis de constater que la formation en apprentissage était largement plébiscitée par les jeunes : 50% d'entre eux estiment qu'elle devrait être obligatoire à l'université et/ou au lycée, et ce pour une durée de 1 à 6 mois pour 63% d'entre eux. Près de 9 jeunes sur 10 ont une bonne opinion de l’apprentissage et des formations en alternance. D'après eux ces voies d'études : permettent d’entrer directement dans le monde de l’entreprise (23% d’entre eux) ; d’acquérir de l’expérience professionnelle (15%) ; de concilier pratique et théorie (14%) et d’augmenter les chances de trouver un emploi à l’issue de ce type de formation (11%). D'autre part près de 90% pensent que l’apprentissage et les formations en alternance rapprochent les jeunes des entreprises, permettent à des jeunes de tout niveau d’apprendre un métier, forment des jeunes plus autonomes et prêts à intégrer le monde du travail et enfin devrait être davantage mis en avant dans le système scolaire.
Améliorer l'apprentissage : les propositions des jeunes
L'étude se conclue par les propositions des jeunes pour améliorer l’apprentissage en France. Elles sont au nombre de 8 : mettre en place des ateliers découvertes obligatoires dès le collège pour que les jeunes puissent se faire une idée concrète de la formation (campagne de sensibilisation) ; qu'il y ait davantage de communication positive sur l'apprentissage, changer les mentalités ; encourager les entreprises à formuler davantage d'offres (accroître les échanges entreprise d'accueil/établissement de formation) ; élargir le champs de l'apprentissage à davantage de disciplines dont les disciplines universitaires ; qu'il y ait davantage d'aides attribuées aux entreprises, aux établissements de formation et aux familles par l'Etat au titre de l'apprentissage ; qu'il y ait un meilleur encadrement lors de la formation et en entreprise ; que la rémunération en apprentissage soit revue à la hausse ; aménager la formation aux exigences de l'entreprise.
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